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Comment choisir son matériel de sécurité pour une sortie hors-piste ?

Les espaces sauvages en font rêver plus d’un : poudre à perte de vue, horizon dégagé, en pleine nature, la piste pour vous tous seul(e). Pour que le rêve ne bascule pas vers le cauchemar, retrouvez notre récapitulatif du parfait choix d’un matériel de sécurité pour une sortie hors-piste.

Quels sont les risques encourus en freeride ?

Le plus spectaculaire est bien sur les avalanches. Chaque année, ces coulées impressionnantes de neige emportent une centaine de personnes et tuent trente d’entre elles. Rien que pour ça, votre matériel de sécurité hors-piste est essentiel. Mais ce n’est pas le seul danger du hors-piste. Il y a également les chutes, les blessures, la perte d’orientation, l’hypothermie…

En pleine montagne, vous êtes en milieu hostile. Une erreur de parcours (sortir de l’itinéraire prévu, se tromper de versant…) peut coûter cher, car il faudra alors tenter de rejoindre le tracé d’origine. Cela peut s’avérer difficile et surtout très long. La nuit tombe vite en montagne, tout comme les températures.

Une mauvaise chute et vous voilà blessé dans un lieu pas forcément facile d’accès pour les secours. Il vous faudra alors vous appuyer sur vos compagnons de freeride pour vous déplacer vers un espace plus accessible.

C’est pourquoi sortir seul en hors-piste n’est pas conseillé. De plus, prévenez toujours un proche de votre itinéraire et de l’heure de retour estimé. Cette personne pourra prévenir les secours et les orienter vers votre terrain de jeu, s’il n’a pas de nouvelles de vous.

Prévenir les risques d’une journée en hors-piste

Prévoir une journée hors-piste entre amis, c’est avant tout se renseigner sur les conditions neigeuses afin d’établir un itinéraire sans danger. Pour cela, vous trouverez sur le site Internet de Météo France le BRA (Bulletin d’estimation des Risques Avalanche) et un indice de risque qui fournissent des informations précises quant à la stabilité du manteau neigeux.

Hors-piste : la prévention avant tout

Lorsque l’on s’aventure en dehors de pistes balisées, on espère toujours ne jamais avoir à utiliser son matériel de sécurité hors-piste. Et plutôt qu’un souhait, mieux vaut une bonne analyse du manteau neigeux avant d’y plonger ses spatules.

Sur place, il faudra s’élancer chacun son tour afin d’éviter un accident multi-victime. De plus, abritez-vous derrière les rochers ou les grosses bosses. D’une part, cela reposera vos cuissots si la condition physique n’est pas 100 % au rendez-vous. D’autre part, cela vous permet de vous protéger d’un écoulement déclenché par le passage d’un skieur du groupe.

Allongez les distances entre vous et vos compagnons de freeride. Ainsi, le manteau neigeux sera moins surchargé et donc moins sujet à une rupture.

Enfin, gardez un œil (et une oreille !) sur la neige pour jauger ses réactions et n’hésitez pas à emprunter une échappatoire latérale au moindre doute.

Le matériel de sécurité indispensable du freerider

Plutôt léger, quoique parfois volumineux, l’équipement nécessaire en hors-piste est principalement destiné à rechercher les victimes d’avalanche. En effet, les 15 premières minutes sont capitales. Ce sont donc vos partenaires de glisse les personnes les plus à même de vous sauver. Les secours, surtout en pleine montagne, peuvent mettre plusieurs dizaines de minutes à se rendre sur les lieux. Il est donc primordial de partir avec une équipe de freeriders chevronnés, formés et habitués à utiliser leur matériel de sécurité hors-piste.

Pour aller tâter de la poudreuse là où elle est la plus vierge, il vous faudra un DVA (Détecteur de Victime d’Avalanche), une sonde et une pelle.

Une balise indispensable : le DVA

Le DVA a deux fonctions : émettre et recevoir un signal. Lors de votre sortie, votre DVA doit être en mode émission. En cas d’avalanche, il faudra basculer en « réception » pour capter le signal d’une victime ensevelie. Tous les DVA émettent à une fréquence de 457 kHz. Donc peu importe la marque ou le modèle, vous pourrez localiser ou être localisé(e). Au point de départ, faites un test de vos appareils. L’ensemble du groupe passe en mode « réception » alors qu’une personne s’éloigne d’une vingtaine de mètres et active le mode « émission ». Cela permet à tout à chacun de tester son appareil, de vérifier la portée ainsi que de s’assurer de connaitre le fonctionnement de son DVA. Chacun son tour, un nouveau membre active l’émission et se fait localiser par ses acolytes. Ces quelques minutes de test éviteront les couacs et les cafouillages en cas d’accident. Il est en effet primordial d’être certain de l’utilisation de son appareil, car sous l’effet du stress et de l’urgence, l’on risque de gâcher des minutes précieuses à se débattre avec son DVA.

Le DVA se porte dans une poche, intérieure de préférence, qui par sa chaleur préserve la durée de vie des piles. Il n’est pas recommandé de le glisser dans un sac à dos, qui peut être oublié ou bien arraché lors d’une avalanche. De plus, il faut vérifier la charge avant chaque départ, sachant que les températures basses affectent l’état des batteries.

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Ne pas oublier sa pelle et une sonde

La sonde et la pelle serviront à dégager un sportif coffré dans une avalanche. Après avoir détecté l’onde de son DVA, il faudra sonder la neige afin de localiser précisément la victime et déterminer la profondeur à laquelle elle se trouve. Enfin, la pelle sert à creuser et à évacuer la neige.

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Bon à savoir : se former aux dangers de la montagne

Les écoles de ski, les stations ou encore l’organisme ANENA (Association Nationale pour l’Étude de la Neige et des Avalanches) proposent des journées de formation afin d’apprendre à se servir de son matériel de sécurité hors-piste et de connaitre les bons gestes en cas d’avalanche. Il est important de réagir vite et bien, les chances de survie dégringolent après les 15 premières minutes.

Le matériel pour se protéger en cas d’avalanche

La majorité de l’équipement pour le hors-piste a pour but de secourir les autres skieurs. Pour vous-même, vous pouvez opter pour une protection dorsale et un sac avec airbag.

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Qu’il s’agisse d’une chute ou d’une avalanche, une dorsale protégera votre colonne vertébrale des chocs et amortira l’impact, tout comme un casque de ski prévient les traumatismes crâniens. Cela fait donc partie de l’équipement vital de tout amateur de poudreuse.

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De plus, l’on pourra ajouter à sa liste un sac avec airbag. Lors d’une soudaine coulée, il faudra enclencher manuellement le mécanisme pour gonfler deux airbags sur les côtés du sac à dos. Cela vous permettra, dans la majorité des cas, de rester en surface ou de n’être enseveli(e) que partiellement. En effet, les plus graves accidents, relève de cas où la victime était entièrement sous la neige, avec un encombrement des voies respiratoires. Dès l’instant où votre tête reste au-dessus de la neige, seule l’hypothermie vous guette.

Le sac à airbag : une sécurité supplémentaire en hors-piste

L’utilisation d’airbag avalanche s’est démocratisée ces dernières années, autant en ski hors-piste qu’en ski de randonnée. Il sauve des vies, avec un taux de mortalité autour des 10 % contre près de 20 % pour les victimes d’avalanche non équipées. Ici, la principale difficulté réside dans son bon fonctionnement : réussir à déployer et gonfler son airbag à temps.

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Pratiquer le hors-piste, c’est avant tout être responsable des autres. C’est pourquoi le matériel de sécurité (DVA, pelle, sonde) est indispensable. Reste à être capable de s’en servir dans des conditions d’urgence. C’est pourquoi partir avec une équipe de freeriders formés est indispensable. Ils seront formés à l’utilisation des appareils et aux dangers de la montagne afin de limiter les risques.

Les points-clés à retenir pour bien choisir son matériel de sécurité pour une sortie hors-piste :

  • Je m’équipe pour secourir les victimes : DVA, pelle, sonde ;
  • Je pense à ma propre sécurité : casque, dorsale, sac à airbag ;
  • Etre accompagné en hors-piste d’une équipe formée.

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